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Mise en place par la LFA, l’opération « Bénévoles du Mois », relayée par la Ligue et ses Districts se poursuit encore cette saison et continue de mettre à l’honneur ceux qui œuvrent pour notre Football. Aujourd’hui, c’est Sabrina DELAVOYE que le District de l’Eure met à l’honneur.

Cet article a été repris sur le site du District de l’Eure.

La vie de nos clubs et des instances au travers de nos Bénévoles
Les bénévoles sont les forces vives de notre football et le moteur de notre discipline. Retrouvez régulièrement, dans ces colonnes, le portrait de ces hommes et de ces femmes qui œuvrent au sein de nos clubs ou de nos instances. 

Aujourd’hui, nous vous proposons de faire connaissance avec Madame Sabrina DELAVOYE, Dirigeante de l’US Rugles :

DEF : Pour les quelques personnes qui pourraient ne pas vous connaître, pouvez-vous vous présenter ?
Sabrina DELAVOYE : Je m’appelle Sabrina Delavoye mariée Charpentier. Je suis maman de deux garçons âgés de 12 et 10 ans. Je suis responsable de l’école de football de l’US Rugles et en parallèle, je suis éducatrice sportive au sein de l’intercoNormandie Sud Eure ou j’interviens auprès de différents publics : petite enfance, seniors et personnes en situation de handicap. Au niveau de mes loisirs, je pratique le football à 11 au club de l’US Alençon dans l’Orne et je fais du judo à mes temps perdus (ceinture Noire)  

DEF : Pouvez-vous nous détailler votre parcours de bénévole ?
SD : Mon investissement en tant que bénévole me vient directement de mon éducation ou mes parents ont toujours su trouver le temps de s’investir dans les associations locales. J’ai donc été baignée dedans depuis toute petite. Mes parents m’ont donné l’importance d’avoir une passion dans la vie et surtout les moyens de s’y investir concrètement, interdit de rester à ne rien faire à la maison, ce qui m’allait bien. Dés l’age de 16 ans, étant licencié en club, j’ai passé des diplômes fédéraux qui m’ont permis d’encadrer les plus petits sur les entraînements. Puis, je suis passée secrétaire au sein de mon club de judo et prenant du plaisir, j’ai souhaité consacrer plus de temps à ce projet de club. J’ai donc passé des formations professionnelles permettant d’allier le bénévolat à mon travail. Aujourd’hui, je suis en poste d’éducatrice sportive mais prenant tellement de plaisir, les heures ne se comptent pas, le bénévolat reste pour moi primordial.

DEF : Qu’est-ce qui vous a incité à vous investir dans le milieu associatif et du football en particulier ?
SD : Habitant en milieu rural, peu de disciplines sportives étaient mises en place sur le secteur. Je me suis inscrite au club de judo et en ayant un papa fréquentant les terrains, j’ai également pris une licence de football. Par ces disciplines, j’ai fais de belles rencontres d’éducateurs, bénévoles qui grâce à leur investissements m’ont permis de me construire en bénéficiant des bienfaits de la vie associative avec toutes les valeurs que cela nous apporte. C’est donc tout naturellement que j’aime le bénévolat et l’envie de redonner aux autres ce que l’ont m’a gracieusement apporté dans ma jeunesse.

DEF : Quelles sont vos fonctions actuelles dans votre club ou dans les instances du football ?
SD : Je suis actuellement responsable de l’école de football de l’US Rugles ce qui engendre un temps de travail rémunéré mais aussi beaucoup d’investissement personnel car plusieurs fonctions me sont confiées (mise en place et encadrement des séances, suivi des matchs, traçage des terrains, entretien des équipements, gestion et organisations des manifestations (stages foot, soirée club etc.) réunions équipe technique éducative, gestion de la partie administrative…

DEF : Avez-vous une anecdote à nous citer pour illustrer ce parcours ?
SD : L’avantage : se faire « chouchouter » en formations fédérales car peu de filles présentes à l’époque. Le désavantage : une personne qui souhaite parler au responsable du club de foot et qu’il faut lui répéter à plusieurs reprises qu’il est en face de la bonne personne, Ce monsieur semblant étonné d’avoir affaire à une femme.

DEF : Quel regard portez-vous sur le bénévolat ?
SD : Le bénévolat est pour moi un besoin, c’est un épanouissement personnel que de donner sans rien attendre en retour. De plus, on a toujours à apprendre et dans le « vivre ensemble » il y a de quoi faire… c’est un enrichissement humain ! Le bénévolat me semble indispensable à la réussite d’un projet club, il fait force d’investissement personnel qui à plusieurs personnes réunies, donne naissance à une force collective envers un même but, une même passion.

DEF : Avec le recul et votre expérience de la fonction,  avez-vous un message à faire passer pour stimuler des vocations de bénévole ?
SD : Le bénévolat n’est pas obligatoire, on le choisi, c’est un loisir qui fait plaisir !!!. Je dirai aux plus jeunes que le bénévolat peut servir à acquérir différentes compétences et de l’expérience qui les aideront dans leur avenir dans  la voie de la professionnalisation.

Mise en place par la LFA, l’opération « Bénévoles du Mois », relayée par la Ligue et ses Districts se poursuit encore cette saison et continue de mettre à l’honneur ceux qui œuvrent pour notre Football. Aujourd’hui, c’est Moussa DIENG, Président de l’ES Montgaillard, qui est mis à l’honneur.

LFN : Bonjour Moussa, racontez-nous votre parcours dans le Football ?
Moussa DIENG : C’est ici à Mont-Gaillard que j’ai débuté ! Dès 8 ans et jusqu’en Cadets. Ensuite, j’ai pris la direction des Municipaux du Havre, j’ai joué avec les Moins de 17 Nationaux et quelques matches en Seniors. Je me suis alors orienté ensuite vers le Foot Entreprise avant d’arrêter puis revenir aux sources à Mont-Gaillard. Je suis passé sur le banc de la Réserve pendant 4 ans pour atteindre la montée en PH. J’ai fait une pause d’une saison et je suis revenu aux affaires. En 2016, j’ai pris la Présidence du Club, que j’occupe toujours à ce jour.

LFN : Un parcours qui vous amenait naturellement au Bénévolat ?
MD : J’ai toujours donné un coup de main alors c’est d’autant plus naturel de s’impliquer et de prendre des responsabilités. Je côtoyais depuis tout petit David HAUGUEL, Stéphane LOUVEL était mon entraineur, Yoann POUSSIER connaissait bien le Club, et d’autres comme Hamady SIDIBE souhaitaient s’impliquer, donc l’équipe s’est constituée naturellement… Il y a des valeurs dans ce Club que nous voulons toujours mettre en avant et inculquer aux Jeunes. Nous sommes un club tremplin, nous avons vu passer de grands joueurs mais nous savons que c’est ponctuel. Il faut donc trouver un compromis pour que tout le monde trouve sa place…

LFN : Quel regard portez-vous sur le Bénévolat ?
MD : A Mont-Gaillard, on essaie de se structurer pour avoir des bases solides et accompagner nos Educateurs, nos Dirigeants. Maintenant, on est dans la même situation que beaucoup de Clubs, le plus dur reste à attirer et fidéliser les Bénévoles car c’est de l’engagement, et de plus en plus en terme de temps ou de finance… Il faut essayer de s’adapter aux évolutions, prendre en compte l’environnement et par conséquent, il y a beaucoup de choses à mettre en place !

LFN : Quels souvenirs gardez-vous en mémoire ?
MD : Pas de souvenirs en particulier mais plutôt un le sentiment d’ouverture qu’apporte le Football. Les rencontres que ce sport m’a permis d’avoir, notamment parmi les entraîneurs, les co-équipiers, ceux qui sont devenus des amis, etc… Au fil du temps les relations se renforcent et c’est ce vecteur de lien social qui me plait ! Voir des gens sourire, avoir la reconnaissance des siens, créer des liens entre les enfants, les parents, les collègues, ce sont toutes ces facettes que je retiendrai !

Mise en place par la LFA, l’opération « Bénévoles du Mois », relayée par la Ligue et ses Districts se poursuit encore cette saison et continue de mettre à l’honneur ceux qui œuvrent pour notre Football. Aujourd’hui, c’est Damien CROCHEMORE, de la Commission Régionale du Statut des Educateurs qui est mis à l’honneur.

LFN : Bonjour Damien, racontez-nous votre parcours dans le Football ?
Damien CROCHEMORE : Ca fait maintenant plus de 25 ans que je suis dans le Football. J’ai commencé à 6 ans, en Jeunes à Fécamp. Adolescent, je suis parti dans un club de campagne à Colleville et vers 18-20 ans, je me suis décidé à encadrer les petits. Je suivais les séances de Jacky COLINET à l’époque, qui m’a beaucoup inspiré. Et depuis une quinzaine d’années maintenant, je suis éducateur. J’ai passé les diplômes au fur et à mesure et me voilà posé à l’AS Fauville désormais. En parallèle, j’ai intégré la Commission des Jeunes du District tout en m’impliquant de plus en plus avec la Ligue, notamment au niveau du Statut des Educateurs.

LFN : A vous entendre, la transition s’est faite naturellement ?
DC : Oui, effectivement. Je suis éducateur spécialisé à la base, et j’ai toujours eu envie de transmettre quelque chose. Et forcément, on se prend au jeu, on passe les diplômes, on encadre de plus en plus, on donne plus de temps au Football finalement. Et pour le District et la Ligue, c’est la poursuite naturelle. On s’implique un peu, puis on nous sollicite et quand ça se passe bien, on continue. D’ailleurs, j’ai intégré les Commissions Futsal et Citoyenne.

LFN : Quel regard portez-vous sur le Bénévolat ?
DC : Personnellement, le Football m’a apporté beaucoup et en particulier les rencontre. J’ai eu la chance d’échanger avec beaucoup de personnes et c’est ce qui est vraiment chouette avec ce sport. Notamment depuis que j’interviens en Formation. Ceci-dit, ces échanges confirment que le Bénévolat évolue… la durée de vie ou d’implication est moins longue et dans les Clubs, on a du mal à valoriser le Bénévolat. Il faut que l’on ait une réflexion permanente sur le sujet !

LFN : Quels souvenirs gardez-vous en mémoire ?
DC : Dans un premier temps, sur le terrain, les InterLigues Beach Soccer avec Clément LEREBOURS à l’époque. Un très bon souvenir ! Après, ce sont les rencontre en général, comme je le disais. On a la chance d’évoluer dans un cadre où chacun peut amener son expérience, son savoir-faire et c’est vraiment enrichissant. J’en profite pour faire un clin d’œil à Nasr Eddine RAHO qui a été une de mes meilleures rencontres jusqu’à maintenant.