Une figure du football Féminin nous a quittés
Publié le 15/04/2025
C’est une figure du football féminin qui s’est éteinte ce dimanche 13 avril 2025 à l’âge de 85 ans. Jean Élisabeth a en effet, durant quarante ans, été un fervent défenseur de la pratique féminine.
Engagé avec passion et humanité, Jean a œuvré sans relâche pour le développement du football, en particulier féminin, qu’il portait avec conviction. Son action, guidée par des valeurs fortes, a marqué durablement notre territoire.
Pionnier passionné et infatigable bâtisseur, Jean Élisabeth laisse derrière lui un héritage immense dans le monde du football féminin. En 1978, poussé par l’enthousiasme de ses filles Linda et Christine, il fonde le Football Club Féminin Condéen à Condé-sur-Noireau. Une action qui marquera le début d’une aventure exceptionnelle de plus de trois décennies.
Sous sa présidence, le club connaîtra une ascension remarquable, disputant 35 saisons entre D1 et D2, inscrivant même son nom au palmarès national en 1983 en remportant le championnat de D2 face au Paris Saint-Germain. Grâce à sa ténacité, son engagement sans faille et sa foi inébranlable dans le football féminin, Condé-sur-Noireau deviendra un nom reconnu sur la carte du sport français.
Mais au-delà des résultats sportifs, c’est l’homme que l’on retiendra. Jean Élisabeth était une figure locale incontournable, un défenseur ardent de la pratique féminine, un homme de cœur qui ne comptait ni son temps ni son énergie pour faire avancer sa cause. Toujours présent, toujours investi, il a marqué toutes celles et ceux qui ont croisé sa route.
En 2017, il passe le relais, non sans émotion, à l’heure de la fusion avec le club masculin. Mais son empreinte, elle, demeure indélébile.
Aujourd’hui, c’est tout une région qui salue sa mémoire. Le football féminin perd l’un de ses grands artisans. À sa famille, à ses proches, et à toutes celles et ceux qu’il a inspirés, nous adressons nos pensées les plus sincères.
Merci, Jean, pour tout ce que vous avez fait. Votre combat continue à vivre à travers celles qui foulent les terrains aujourd’hui.
