Pauline Mazier, l’arbitre du mois

Publié le 07/10/2019

Chaque week-end ils sont près de 1300 arbitres normands à officier sur les terrains normands et nationaux, rencontre avec Pauline Mazier, Jeune Arbitre de la Fédération qui poursuit sa formation et évolue cette saison en U17 Nationaux.

Nous aimerions en savoir un peu plus sur vous ?

Je m’appelle Pauline Mazier, j’ai eu 19 ans au mois de février dernier.

Je suis originaire d’Avranches et je suis l’ainée d’une famille de 2 enfants.

J’ai participé au cursus de la section sportive à filière arbitrage au lycée Littré à Avranches, je suis actuellement en deuxième d’année d’école de commerce.

Je vais entamer ma 5eme saison d’arbitrage.  Je suis arbitre de ligue, depuis maintenant 4 ans, et cette saison j’évoluerai en tant que candidate JAF (Jeune Arbitre de la Fédération), en U17 nationaux.

Pourquoi êtes-vous devenu arbitre ?  

J’ai un père passionné de sport, notamment de vélo, c’est lui qui m’a d’abord donné goût au sport.

Ma passion, pour le football, s’est révélée lors de la coupe du monde masculine 2014, au Brésil. Avant de vouloir savoir jouer au football, j’ai voulu connaître les règles. Pendant cette période, la section du lycée Littré cherchait de nouveaux élèves, j’ai saisi cette opportunité grâce à laquelle je suis actuellement arbitre de ligue.

Avez-vous un souvenir plus marquant et/ou plus enrichissant que les autres sur l’ensemble de votre carrière ?   

Le choix est difficile, car j’ai l’opportunité de faire plusieurs choses que je n’aurai jamais espérer faire.

Mon premier meilleur souvenir serait le jour où l’on m’a désigné pour faire le coup d’envoi fictif d’un match de Ligue 1, en octobre 2017, opposant le Stade Malherbe de Caen et l’ESTAC de Troyes. Ce fut une superbe journée, j’ai pu rencontrer les arbitres du match et échanger avec eux et aussi voir comment se déroulait un match de Ligue 1 de l’intérieur.

Le deuxième est plus récent, j’ai eu l’opportunité de participer, en tant que volontaire, lors de la coupe du monde féminines au stade du Havre. Ma mission était de m’occuper des arbitres internationales, je partageais cette mission avec Romain Hennache qui est aussi un arbitre de ligue. Ces expériences furent très enrichissantes et je voudrais encore remercier les personnes qui m’ont choisie de m’avoir fait confiance.

Qu’est que vous aimeriez changer dans l’arbitrage si vous étiez dans une commission ?  

Pour ma part, il faut continuer à communiquer sur l’arbitrage féminin pour pouvoir améliorer l’image et la place des femmes dans ce sport

Avec l’actualité : l’organisation de la coupe du monde féminine en France et la montée en Ligue 1 de Stéphanie Frappart ; les femmes arbitres se retrouvent de plus en plus mise en avant et rentrent dans les mœurs du football français.

Je sais que des personnes sont désignées pour faire cela, et j’aimerais leur manifester mon soutient et les soutenir à continuer car l’arbitrage féminin a besoin d’être mis en avant pour grandir.

Après plusieurs années en tant qu’arbitre, pourquoi avez-vous encore renouvelé cette saison ?

En effet, j’aurai pu remettre en question ma licence d’arbitre après un match compliqué, une blessure, quelques comportements désagréables de certains supporters ; mais l’on peut aussi vivre aussi de bons moments en arbitrant et c’est ceux-là que je garde en mémoire et qui me permettent de continuer.

A chaque fin de saison, je ne me pose pas réellement la question, tant que je prends du plaisir à pratiquer ce sport, je continue ; bien sûr ma réussite aux premiers tests du JAF (Jeunes Arbitres de la Fédération) m’ont réconforté dans mon choix de continuer l’arbitrage cette saison.

Par Anthony Cordoba

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