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Mise en place par la LFA, l’opération « Bénévoles du Mois », relayée par la Ligue et ses Districts se poursuit encore cette saison et continue de mettre à l’honneur ceux qui œuvrent pour notre Football. Aujourd’hui, c’est Henri CELIS que le District de l’Eure met à l’honneur.

Cet article a été repris sur le site du District de l’Eure

La vie de nos clubs et des instances au travers de nos Bénévoles
Les bénévoles sont les forces vives de notre football et le moteur de notre discipline. Retrouvez régulièrement, dans ces colonnes, le portrait de ces hommes et de ces femmes qui œuvrent au sein de nos clubs ou de nos instances. 

Aujourd’hui, nous vous proposons de faire connaissance avec M. Henri CELIS, Membre de la Commission Départementale des Terrains et Installations Sportives du D.E.F :

DEF : Pour les quelques personnes qui pourraient ne pas vous connaître, pouvez-vous vous présenter ?
Henri CELIS : Je suis né en Gironde en 1941, installé à Évreux en 1963, Projeteur dans un bureau d’architecture jusqu’en 1986. Ensuite DG du magasin CAMARA, spécialisé dans la vente de matériel photographique. En retraite depuis 2001.

DEF : Pouvez-vous nous détailler votre parcours de bénévole ?
HC : Création d’un club dans la région Ébroïcienne en 1970, stage d’animateur de Football puis membre de la Commission de Discipline au District de Normandie Centrale, de la Commission des Coupes à la LFN. Reprise de mes activités bénévoles à partir de 2002 à la CDTIS.

DEF : Qu’est-ce qui vous a incité à vous investir dans le milieu associatif et du football en particulier ?
HC : L’amour de ce sport, les amitiés, les joies et les déceptions de la compétition. Le partage physique.

DEF : Quelles sont vos fonctions actuelles dans votre club ou dans les instances du football ?
HC : Je suis membre de la Commission Départementale des Terrains et Installations Sportives avec la fonction de secrétaire.

Henri Célis au travail

DEF : Avez-vous une anecdote à nous  citer pour illustrer ce parcours ?
HC : Souvenir de la commission de discipline. Le fossé entre les membres issus des clubs et les arbitres, mais toujours un compromis satisfaisant.

DEF : Quel regard portez-vous sur le bénévolat ?
HC : Mettre son temps, son expérience à disposition d’une conviction et cela sans but lucratif ni ambition.

DEF : Avec le recul et votre expérience de la fonction,  avez-vous un message à faire passer pour stimuler des vocations de bénévoles ?
HC : Actuellement, l’essentiel du bénévolat est assuré par des seniors. Pourquoi pas, dans le cadre de la formation continue, une option dédiée au bénévolat ? Une prise en charge par l’état et la FFF pourrait  être une alternative, les seniors sont extrêmement sollicités par de nouveaux loisirs, moins disponibles, un rééquilibrage s’imposera comme indispensable dans l’avenir.

Entretien décalé, si vous étiez:

• Une couleur : Le rouge
• Un animal : Le chien, pour sa fidélité
• Une qualité : L’orgueil
• Un défaut : Trop d’orgueil
• Un livre : L’immeuble yacoubian de Alaa el Aswany
• Un film : Tandem avec Jugnot et Rochefort
• Une chanson : « Foule sentimentale » de Alain Souchon
• Un pays : Cuba
• Un personnage historique : De Gaulle
• Un sportif : Andréa PIRLO
• Un club : Réal Madrid

Entretien réalisé par Patrick LEBRET pour le District de l’Eure

Mise en place par la LFA, l’opération « Bénévoles du Mois », relayée par la Ligue et ses Districts se poursuit encore cette saison et continue de mettre à l’honneur ceux qui œuvrent pour notre Football. Aujourd’hui, c’est Jacques Marie, de la Commission Régionale Football Entreprise qui est mis à l’honneur.

LFN : Bonjour Jacques, racontez-nous votre parcours dans le Football ?
Jacques MARIE : J’ai commencé le Football au CSM Petit-Quevilly en 1961, alors que mon papa souhaitait que je fasse du vélo. Mais maman a eu le dernier mot… Je fais un tour à l’US Quevilly, club plus structuré mais les copains me manquaient. De retour au CSMPQ, je suis nommé Capitaine et nous battons même l’équipe première d’Elbeuf en Coupe de Normandie. A partir de là, je commence à mettre un pied en Football Corpo… Je rejoins « secrètement » les rangs de l’US Industrie Hôtelière de Rouen, une équipe de fêtards, avec qui nous arrivons en Quarts de Finale de Coupe de France à Besançon. Au moment de partir à l’Armée, je rejoins Elbeuf. Je joue jusqu’au niveau DH (niveau N3 actuel, ndlr) avec des superbes souvenirs et de belles rencontres comme mon entraineur René BAUCHE. En 75, je prends la direction des Pompiers (d’Elbeuf) que je ne quitterai qu’en 2016. Une véritable équipe de copains avec laquelle on se hisse en Finale de la Coupe de Normandie à Diochon en 76, et en demi-finale de la Coupe de France l’année suivante. Ce Club devient ma famille… et après avoir accumulé différents postes, j’en deviens Président en 89. L’aventure avec les Pompiers se terminent en 2016, mais entre temps, je suis nommé Secrétaire de la Commission Football Entreprise du District Fluvial (2014) et en 2017, j’endosse également cette fonction à la Commission Régionale.

Samedi dernier, Jacques était délégué lors d’un match R1 Entreprise, « pour dépanner »

LFN : Belle carrière ! On en sait un peu plus sur vous, vous êtes devenu Bénévole naturellement en fin de compte ?
JM : Oui, effectivement. J’ai toujours aimé participer à la vie des Clubs. J’ai majoritairement fait partie de Club où nous étions une bande de copains… ça facilite l’implication. Et du coup, ma famille a également joué le jeu. Mes filles ont été Trésorières, chacune à leur tour, et ma femme s’occupait du lavage et de l’entretien des équipements. Personnellement, j’aime me rendre utile, et je souhaite rester au service du sport le plus longtemps. Je fais partie de différentes associations en parallèle de mes rôles dans les instances. J’ai organisé un match International France – Pologne pour les sourds et malentendants par exemple, je participe également à des actions Citoyennes et je suis responsable d’une section pétanque.

LFN : Quel regard portez-vous sur le Bénévolat ?
JM : Pour moi, c’est quelque chose d’inné. Aujourd’hui, la société a évolué et nous n’avons plus les mêmes besoins. A l’époque, je donnais un coup de main sans demander de retour, maintenant, c’est plus compliqué… Personnellement, j’ai cette mentalité d’essayer de faire bouger les choses pour avancer, tout en gardant du plaisir.

LFN : Quels souvenirs gardez-vous en mémoire ?
JM : D’abord les après-matches… C’est toujours un moment appréciable où on met de côté la compétition. Un moment convivial, voire familial, en particulier lors des matches à l’extérieur où on faisait tous le déplacement. Le Football doit rester un loisir, surtout à notre niveau amateur ! Après, sur le terrain, la Finale de Coupe de Normandie à Diochon devant plus de 1000 spectateurs ou la demie de la Coupe Nationale à Lozay, sont des moments inoubliables !