La Normande Ghislaine Baron s’en est allée…

Publié le 04/03/2019

La Ligue de Football de Normandie vient de perdre une des siennes, et ancienne Internationale de 1989 à 1993. Ghislaine BARON est malheureusement décédée dans la nuit du 28 Février au 1er Mars, à l’âge de 52 ans, des suites d’une longue maladie.

Tous les membres de la LFN adressent leurs sincères condoléances à la famille de Ghislaine et ses proches. Un dernier hommage lui sera rendu, Mercredi 6 Mars prochain, à 11.30, au crématorium des Estuaires à Villedieu-les-Poêles.

Ghislaine Baron, [4ème en partant de la droite en bas]

Née le 2 juin 1966 à Avranches (Manche), Ghislaine Baron (photo, quatrième en bas, saison 1991-1992) a débuté sa carrière à Condé-sur-Noireau avant d’évoluer au Saint-Brieuc SC (1988-1992), club avec lequel elle sera championne de France en 1989. Elle a ensuite joué à la JSF Poissy (1992-1995) et au Stade Quimpérois (1995-1996).

Elle a honoré la première de ses vingt-trois sélections en équipe nationale le 21 avril 1989 contre la Chine (défaite 2-0) et disputé son dernier match sous le maillot bleu le 25 septembre 1993 face à la Russie (victoire 2-1).

L’Hommage de Brigitte Henriques, Vice-Présidente Déléguée de la FFF

« C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Ghislaine. Elle avait très vite gagné une réputation de « guerrière » pour sa ténacité dans les matches, au poste de défenseure centrale. Elle aura marqué la famille du football féminin lors de sa carrière par ses performances et ses blagues, toujours célèbres, qui ont animé la vie de tous ses clubs comme de la sélection nationale. « Je vais me battre pour voir la Coupe du monde en France que j’ai attendue toute ma vie, et voir le trophée dans les bras de Coco [Corinne Diacre, coéquipière en bleu et sélectionneure de l’Équipe de France féminine, ndlr] », répétait-elle ces dernières semaines. Elle s’en est allée au soir du match de préparation du n° 2 mondial contre le n° 3 (France-Allemagne), comme pour dire au revoir au très haut niveau qu’elle a connu et qui l’a énormément respectée ».

Par Nicolas de Fortescu

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