La Féminisation au premier plan au Havre
Publié le 03/10/2022
C’est au Stade Océane, en amont de la rencontre opposant Le Havre AC au Paris St Germain, que la Commission Régionale de Féminisation et de Développement a réalisé la remise des dotations aux clubs lauréats du Chalenge de la Féminisation.
Ce challenge permet d’accompagner les clubs qui connaissent une évolution dans la féminisation de leur club : Licenciées, dirigeantes, éducatrices, gouvernance…
Florence Le Maistre, Présidente de la Commission Régionale de Féminisation et de développement, a salué le travail entrepris par les clubs normands et l’évolution de la féminisation dans notre sport. Elle a pu aussi annoncer la reconduction du challenge, avant d’appeler les 5 clubs lauréats.
Cette année la Ligue a ainsi récompensé l’ES Coutances et le FC Saint Etienne du Rouvray terminant ex-aequo, à une belle 4ème place. Mais aussi l’ESFC Falaise, troisième du classement, le CS Andelys, deuxième et le Stade de Grand Quevilly classé à la première place du Challenge.
Cet évènement, qui marque l’investissement de toutes et tous dans la féminisation, a aussi récompensé 120 joueuses, dirigeant(e)s qui ont été conviés par Le Havre AC pour vivre la très belle rencontre des havraises face aux parisiennes. Un moment apprécié par les jeunes licenciées qui découvraient aussi, pour certaines, le Stade Océane et qui ont pu avoir à leur côté l’une des nouvelles recrues du club, pour une séance d’autographes et photos.
Cédric MAREUGE, président du Stade de Grand Quevilly, 1er du Challenge de féminisation nous a livré son sentiment après avoir obtenu ce prix.
« C’est une belle surprise parce que nous nous y attendions pas. Le travail a été difficile en début de saison dernière, les filles ont continué, nous avons changé d’éducateur, et le travail de la saison passée a porté ses fruits, car nous avons plus de féminines cette année. J’ai appris que d’autres devraient encore nous rejoindre.
Développer le football féminin dans le club est une volonté de ma part et du bureau.
Nous avons une vingtaine de licenciées et au niveau du bureau il y’a la parité, nous sommes à 50% de femmes et d’hommes. »