Gaël Briois, Bénévole du Mois

Publié le 27/05/2019

« Donner de soi sans attendre en retour » : Gaël BRIOIS est nommé Bénévole du Mois et a un message pour nous… Démocratiser, exposer le Futsal et lui laisser de la place représente un réel enjeu pour son club, le Caen Futsal Club.

LFN : Bonjour Gaël, nous aimerions en savoir un peu plus sur vous :
Gaël BRIOIS : ça fait maintenant 10 ans que j’ai créé, avec des amis, le (CFC) Caen Futsal Club. Je suis Président du club depuis 10 ans et membre de la Commission Régionale Futsal à la Ligue… je suis aussi entraineur de Futsal.
On est en marche vers la pérennisation du Futsal Régional et c’est une satisfaction mais on a encore quelques difficultés à trouver des créneaux pour les entrainements. Par exemple, en ce moment on partage la salle avec le CBC (Caen Basket Calvados)… On n’a pas la même dimension alors forcément le problème des créneaux se pose.

LFN : comment est-ce que vous jugez l’évolution du Futsal en Normandie ?
GB : Bénéficier de plus de créneaux pour nos activités c’est notre plus grand enjeu. On espère en avoir plus… C’est tout de même de mieux en mieux et le Futsal est plus populaire qu’avant auprès du public. Mais il n’empêche que tous les ans on doit refuser des demandes de licences au CFC (environ 12 à 15 par an). On ne peut en fait pas dépasser 40 membres car ce serait trop compliqué toujours à cause du manque de salle.
Généralement chez nous, quand un licencié arrête de jouer, il ne quitte pas le CFC pour un autre club de Futsal, soit il arrête totalement, soit il continu avec les équipes pour donner « un coup de main » d’une autre manière. Mais cette année c’est un peu différent, on a eu peu de journée de championnat donc certains vont partir car ils veulent jouer plus, ce qui est normal… Faire 13 ou 14 rencontres cette saison c’était peu.
On travaille activement pour la saison prochaine. Ce qui serait bénéfique c’est un championnat attractif, l’arrivée de partenaires privés… faire progresser le Futsal et donner envie. Nos licences ne sont pas très chers mais c’est l’exposition qui nous fait défaut.

LFN : le bénévolat, ça vous inspire quoi aujourd’hui ?
GB :
Eh bien, le Bénévolat c’est surtout beaucoup de sacrifices. Donner de soi sans attendre en retour. Pendant 10 ans, j’ai fait pas mal de choses : Président, secrétariat, comptabilité, joueur… Tout seul on ne peut pas tenir très longtemps, ça devient vite trop dur.
Ce qui compte dans une petite structure comme la nôtre, c’est l’entraide, la solidarité et la confiance. L’ambiance est familiale et chacun s’efforce de s’investir. Pour ce qui est de l’arrivée de Bénévoles extérieurs c’est beaucoup plus difficile de trouver des gens désireux de s’investirent à 100% sans rémunération.

LFN : avez-vous un souvenir plus marquant et/ou plus enrichissant que les autres sur l’ensemble de votre carrière en tant que bénévole ?
GB :
il y a 5 ou 6 saisons, on jouait notre maintien en DH (actuellement R1) la dernière journée de championnat contre la belle équipe de Cherbourg… on a réussi à se maintenir à l’issue du match et cette étape nous a soudé. La saison qui a suivi, on avait une superbe équipe et une cohésion incroyable avec une Finale de Coupe d’ex Basse-Normandie à la clé. J’étais très fier de notre équipe.

Par Antonin Martella

Articles les plus lus dans cette catégorie