Jean-Claude Leroy, Bénévole du Mois

Publié le 10/07/2019

Jean-Claude LEROY : quelques temps au FC Dieppe mais surtout de nombreuses années à Arques la Bataille et au sein de la Ligue de Normandie. Jean-Claude se souviens des années ou son club bataillait contre le HAC ou même contre le SM Caen…

LFN : Bonjour Jean Claude, nous aimerions en savoir un peu plus sur vous :
Jean Claude-LEROY : « Tout a commencé à Arques la Bataille à l’Étoile Sportive Arques Football. C’est un club connu en Ligue de Normandie qui était en Division d’Honneur en 1964. J’ai commencé comme joueur en juniors quand je n’étais encore que lycéen, mes camarades me disaient toujours de venir jouer avec eux là-bas. Je me rappelle d’un match de Coupe Gambardella contre Saint-Thomas du Havre. On avait visité le France qui était à quai juste avant le match, c’était formidable pour moi qui viens d’un milieu modeste. C’est un souvenir impérissable.
Un beau jour, un monsieur m’avait demandé de prendre le secrétariat du club alors que je n’avais que 29 ans. J’ai occupé la fonction jusqu’à mes 54 ans en 2006. Je suis ensuite passé par le FC Dieppe où j’ai œuvré 6j/7 pendant 4 ans avant de revenir au club d’Arques la Bataille cette saison. Pour tout vous dire, j’avais fait un break et le club est venue me chercher car il était dans un état critique. Nous avons donc rétabli la situation financière et fait en sorte que le club puisse subsister.
En parallèle j’étais déjà membre de Commission à la Ligue où je suis l’un des plus anciens.
J’aime le club d’Arques la Bataille pour ses valeurs : le football est un sport dans lequel on ne fait pas de différence sociale. Mais je l’aime également pour son histoire en Normandie car le club a longtemps évolué en DH (R1) et dans son palmarès il y a même une Coupe de Normandie brandi en 1997.

LFN : le bénévolat, ça vous inspire quoi aujourd’hui ? 
JCL : Malheureusement je trouve que les temps ont changé. C’est vrai que dans chaque club il faut des gens, du monde et c’est de plus en plus complexe à dénicher. J’ai la conviction qu’il faut inviter les parents et leur expliquer le fonctionnement du bénévolat.
J’ai en mémoire M. Vilette du club de Pacy-sur-Eure : il est arrivé quand le club de Pacy ne jouait qu’en PH (R3) et il évolue maintenant en N3. Il était venu car son fils jouait au football.
Dans la même idée, nous avons à Arques la Bataille bien connu les frères Petit (Emmanuel et David). Leur maman les emmenait partout, à chaque tournoi, chaque détection… S’ils en sont arrivés là aujourd’hui c’est en grande partie grâce à elle.

LFN : avez-vous un souvenir plus marquant et/ou plus enrichissant que les autres sur l’ensemble de votre carrière en tant que bénévole ?
JCL : Des souvenirs… j’ai beaucoup de bons souvenirs aussi bien avec les équipes jeunes que les équipes plus âgées mais je vais dire la victoire en Coupe de Normandie avec Arques (1997). Je le garde en tête car Le Havre avait toujours une grosse équipe. La victoire m’a beaucoup marqué car j’appréciais énormément M. Serge Marilly (ancien président du HAC de 1974 à 1979) et je me souviens qu’il est décédé quelque temps après. Battre Le Havre et voir partir ce Monsieur ensuite ça fait quelque chose. C’était un grand Monsieur et le football est une grande famille, on a des adversaires car sans cela il n’y aurait pas de match mais c’est avant tout une famille. »

Par Antonin Martella

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