Publié le 29/03/2019

La Ligue de Normandie poursuit la valorisation des Bénévoles du mois avec un nouveau, Jean-Claude ROBERGE, aussi investi que passionné, l’homme d’un club, l’USON Mondeville.

LFN : Bonjour Jean-Claude, nous aimerions en savoir un peu plus sur vous…
Jean-Claude ROBERGE : Je suis arrivé en Normandie après avoir joué à Laval. J’ai commencé à l’US Normande comme joueur en CFA, puis, suite à la fermeture de l’usine de Métallurgie, le club a fusionné avec l’USO Mondeville pour devenir l’USON Mondeville (Union Sportive Ouvrière Normande de Mondeville). J’ai joué 8 ans avant de découvrir un autre métier du Football, celui d’Entraineur, pour ce même club. Quelques années plus tard et après une pause de quasiment 10 ans, j’ai fait mon retour dans le monde du ballon rond pour siéger au Conseil d’Administration de l’USONM où j’ai fini par être salarié en tant que Responsable Administratif. J’étais également engagé au sein de la Commission du District du Calvados. Il y avait beaucoup de travail puisqu’il n’y avait pas de salariés à l’époque et je m’occupais de la gestion des différentes compétitions. J’ai donc été membre du club de Mondeville durant 30 ans…

L’USN en 77-78, devant l’Usine, 2ème derrière Orléans à deux doigts de monter en D2

LFN : Le bénévolat, ça vous inspire quoi aujourd’hui ?
JCR : Aujourd’hui, le constat est plutôt simple, il n’y a que très peu de Jeunes au sein des Commissions. Je ne saurais expliquer précisément pourquoi… les jeunes ont-ils peur de s’engager ? Est-ce qu’ils ne sont tout simplement pas assez informés ? Je pense qu’il faut prendre le temps d’accompagner nos Jeunes pour les intégrer dans la sphère du Bénévolat et croiser les générations pour assurer une poursuite dans la durée.

Jean-Claude (à gauche) aux côtés de Jean-Claude Gouffier, ancien meilleur « Jeune Footballeur »

LFN : Avez-vous un ou des souvenir(s) marquant(s) sur l’ensemble de votre carrière ?
JCR : J’étais responsable de site à Mondeville et membre du Comité de Pilotage à la Ligue de Football (ex Basse-Normandie) lors de l’Euro U19 en 2010. Alors forcément je garde un souvenir très particulier de cette édition. Ce fut 8 mois à 1 an de travail en plus des fonctions que j’occupais et j’ai pris beaucoup de plaisir à m’investir pleinement dans ce rôle. Nous étions conviés à de nombreuses réunions, pour traiter des différents points comme la sécurité, la logistique… Ce genre d’événement représente une superbe expérience mais requiert une charge importante de travail et beaucoup d’investissement afin de respecter le cahier des charges.

Propos recueillis par Antonin Martella – Crédit Photos : Gérard Piwtorak (Une) & François Lopez (Article)